jeudi 4 août 2011

Accrochage, courage !

On croit que ça va être la partie facile : toutes les toiles sont peintes, la salle attend grande ouverte, les plans d'installation par murs ont été bien calés la veille, les cimaises et les crochets son prêts ...
Et puis finalement, le vrai mur modifie la perception graphique des toiles. La surface et les volumes de l'endroit aussi.
Du coup, il faut changer les plans initiaux encore et encore avant de trouver la bonne combinaison. "Essaye un peu celui-ci à la place de celui là? Ah tu vois, ça marche beaucoup mieux !!  Et si tu mettais les deux diptyques l'un au-dessus de l'autre ?".

Vient ensuite l'éprouvante étape de l'horizontalité qui n'est pas une fatalité, loin s'en faut. Dans cette salle magnifique qui a été pendant des siècles un hangar à sel, chaque contact avec le mur fait pleuvoir de la poussière d'enduit à la chaux sur le tableau d'en dessous. Mais il faut bien le reconnaître, ce mur exigeant offre un superbe arrière plan une fois les toiles bien placées.

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