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L'expo 2011 est déjà loin. Celle de 2012 approche. Depuis que les jours prennent quelques minutes de lumière en plus, je me suis remis à peindre. J'accrocherai ces nouvelles toiles quand les jours auront fini de s'allonger.
Vous voulez voir à quoi ressemble la production 2012 et où sera l'expo ?
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La bande son de l'expo : de Micky Green à Joe Coo

Une expo, c'est aussi une ambiance sonore. Son design n'était pas signé Béatrice Ardisson mais la musique a parfois déclenché les conversations autant que les images. "White T-shirt" de Micky Green bat le record des "excusez-moi de vous demander ça , mais... c'est quoi ce qui passe là: j'adooore !"

Et les images amènent aussi des rencontres qui mènent à du son excellent. C'est 5 minutes avant la fermeture, une nuit, que j'ai fait la connaissance de Juanito : le seul péruvien-japonais de l'île, l'homme au feutre orange et au sourire qui confirme qu'il est content de s'être installé ici. Juanito est un ami d'Hugo, le maçon le plus philosophe et mélomane de l'île, producteur à ses heures de concerts privés d'une qualité exceptionnelle ... où était intervenu récemment Joe Coo. Et Juanito m'a emmené écouter Joe Coo.

Joe Coo, c'est un son impossible a décrire qui se consomme de préférence sur place. Mais comme vous n'y êtes pas, voilà un petit échantillon. Joe, c'est mon émotion de l'été, une star au Togo, un conteur extraordinaire qui sait mélanger tous les styles pour mettre une histoire en musique. Le grand talent !

Les enfants votent et s'amusent des "Papotes"

La différence avec les enfants, c'est qu'ils passent souvent plus vite devant les toiles, mais font toujours plusieurs tours, jusqu'à ce qu'il soient sûrs de savoir laquelle il préfèrent.

Le truc spécial dans cette toile baptisée "Papotes au Pilier", c'est la promeneuse de tribord qui bavarde avec les bras. Il n’est pas passé une journée sans que deux copines restent en arrêt devant et s'amusent à la mimer.

C'est beau une expo la nuit

C'est bien une salle qui s'ouvre sur le port le soir, tard. On file prendre une glace en famille après le dessert, on traîne entre amis après le restau, on va retrouver les autres au café ...

et au milieu des façades endormies, deux grandes portes en chêne s'ouvrent sur des murs de pierres fleuris de couleurs. On regarde d'abord de dehors, puis on entend une musique sympa, allez, on entre voir.

Les amoureux prennent tout leur temps. Entendre le regard de l'autre sur une œuvre, c'est déjà intéressant. Mais trouver une image qui fait tomber d'accord  sur une émotion, c'est juste bon .

Devenir une image après les avoir regardées, c'est bien aussi.

J'aime bien l'expo la nuit en compagnie du port endormi.

Constance de "Côté Ouest" est ponctuelle

Elle est arrivée en kiosque le 5 Août comme promis, avec une jolie prose en page 36 et une photo de la toile que je préfère dans la collection de ma sœur Stéphanie. Merci Constance !

Les villes en "B"

C'est là que s'en vont la majorité des toiles déjà choisies. Une à Buenos Aires,

Deux à Bruxelles. Pour les suivantes, je demande du Barcelone, du Bucaramanga, du Boston et du Belem. Je veux bien un Brest aussi.

Vernissage pas trop sage

Il fut un temps où le vernissage était un cérémonial bien particulier:  l’artiste ouvrait en avant-première l’accès à l’exposition sur invitation pendant une soirée. Des petites mains vernissaient les toiles déjà accrochées pendant que les invités échangeait leurs impressions avec le peintre.

Aujourd’hui, on accroche en version « déjà vernis » et on se donne quelques jours pour se remettre de l’accrochage avant d’inviter ses amis à une soirée autour d’un verre. 

Et cette fois-ci, finalement, on a quand même parlé plus de navigation et des scores de pêche de Matthieu que de peinture.

En même temps, l’équipe au bar distribuait efficacement les English Mojito aux grands et les Vodka-Tagada aux plus jeunes (et à quelques moins jeunes intrépides qui l’ont regretté). Tout cela n’incitait pas à des discussions trop sophistiquées. Plutôt au plaisir des yeux et retrouvailles. Un bon moment ...